lundi 7 janvier 2008

En recherche d'emploi?




Les immigrants très récents qui choisissent Montréal s’y retrouvent massivement sans emploi.

C’est ce que révèle une étude de Statistique Canada selon laquelle le taux de chômage atteint 18 % chez les Montréalais arrivés au Canada depuis cinq ans ou moins, soit trois plus que le taux de 5,9 % observé chez ceux qui sont nés au pays.

La ville est ainsi celle où le problème du travail des immigrants fraîchement arrivés est le plus criant : à Toronto, ils sont 11 % à chômer et à Vancouver, 9,6 %. Ces derniers taux demeurent tout de même trois fois plus élevés que pour les populations de ces villes nées au pays.

Au Canada en général, les nouveaux immigrants sont deux fois plus nombreux à chômer que les Canadiens de naissance. Toutefois, souligne l’agence nationale, l’écart entre les deux groupes s’amenuise nettement avec les années.

Les immigrants débarqués depuis cinq ans ou moins ont un taux de chômage de 11,5 %, comparativement à 4,9 % pour la population née au pays. Pourtant, ils sont plus susceptibles d’avoir fait des études universitaires.

Mais le taux de chômage tombe à 7,3 % chez les immigrants établis depuis 5 à 10 ans, et la situation s’améliore encore après 10 ans.

«Ce nouveau rapport révèle que, dans l'ensemble, les immigrants de longue date, établis au Canada depuis plus de 10 ans, formaient en 2006 le groupe dont la situation sur le marché du travail s'apparentait le plus à celle de la population née au Canada, ce qui témoigne vraisemblablement de l'intégration de ces immigrants au marché du travail canadien au fil des ans», écrit Statistique Canada sans toutefois préciser le taux de chômage des immigrants après 10 ans.

Les difficultés de l'industrie manufacturière pourraient expliquer l'importance du chômage chez les immigrants arrivés depuis cinq ans ou moins: ils sont en effet surreprésentés dans ce secteur, qui est leur plus gros employeur.

La fabrication donne du travail à 20 % d'entre eux , comparativement à 13 % pour la population née au Canada.

Les femmes et les jeunes particulièrement éprouvés

Ce sont les femmes immigrantes qui connaissent les débuts les plus difficiles au pays: cinq ans ou moins après leur arrivée, leur taux de chômage atteint 13 %, contre 10,3% chez leurs homologues masculins.

Cette situation est inverse à celle qui s'observe dans la population native du pays, où les chômeuses sont moins nombreuses que les chômeurs, avec des proportions respectives de 4,6 % et 5,2 %.

Outre les femmes, les jeunes immigrants ont aussi la vie dure: ils sont un peu plus de 17 % à intégrer les rangs des chômeurs, comparativemetn à 11,2 % pour les jeunes nés au pays.

Les immigrantes de 15 à 24 ans sont les plus éprouvées, avec un taux de chômage qui se hisse jusqu'à 20 %.

Article écrit sur http://neo-quebecois.blogspot.com/
Source de cet article: http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah ben c'est malin de parler de ça maintenant !
Jeune, femme, immigrante, pas encore arrivée... j'ai tous les critères de la chomeuse !!!

william a dit…

mdr
oh je m'inquiète pas pour les français et françaises.